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Là-haut, dans le Valais

Pendant quelques semaines, nous avons séjourné chez une amie suisse (par ailleurs grande crowdfundeuse de notre projet), dans le Valais! L'occasion de nombreuses randonnées dans les montagnes des environs, à la tombée du jour... Voici un petit résumé de nos escapades et de nos meilleures photos! :-)


La première escapade ne fut pas très longue, puisque le village même possède une charmante cascade! Evidemment, nous n'étions pas seuls. Autour de l'heure de midi cependant, nous avons profité d'un moment d'accalmie afin de réaliser un petit portrait-paysage... Nous communiquions à distance par langage des signes :-) Nul besoin de vous dire que je fus complètement trempée ;-)

Prise par Bao

Première randonnée en hauteur. Vers 16h, nous montons en voiture jusqu'à ce qu'un panneau d'interdiction nous empêche de continuer: nous troquons alors les pédales pour les chaussures de marche :-) Les premiers mètres donnent le ton: une montée très raide et caillouteuse. Il faut y aller à son rythme, s'arrêter pour que le cœur ne s'emballe pas trop, croquer dans un abricot du Valais pour reprendre un peu d'énergie. La vue sur les montagnes d'en face commence à se dégager au fur et à mesure que nous progressons...

Prise par Pascale

Une petite marmotte nous observe avec un mélange de curiosité et de méfiance, depuis son terrier! La montée continue, à travers les prairies alpines couvertes de fleurs d'altitude multicolores... S'il faisait caniculaire en bas, le temps se rafraîchit nettement en hauteur, jusqu'à ce que nous grelottions de froid dans nos T-shirts. Nous arrivons enfin au point de vue que nous recherchions: une vue sur les Dents de Morcles. Un rapide portrait-paysage, mais le soleil couchant se cache derrière des nuages. Le froid nous force alors à redescendre rapidement...

L'instant de quelques minutes, le soleil nous éclaire cependant d'une chaude lumière, près de ces rochers et de ces boutons d'or que nous apprécions beaucoup...

Prise par Bao

La suite? Une descente rapide, tandis que la nuit tombe petit à petit sur nous... Et des renards sur le chemin du retour :-)

L'été s'annonce capricieux: les jours caniculaires succèdent à ceux orageux. Pas évident pour la rando... Nous tentons une première montée afin d'admirer cette fois le grand Muvran, mais après une demi-heure nous ne voyons plus qu'une masse blanche et pluvieuse et nous nous réfugions dans un tunnel...

Prise par Pascale

Au deuxième essai, nous avons un peu plus de chance, du moins au début de la balade. La face rocheuse du grand Muvran se découpe dans le ciel, éclairée par des filets lumineux éphémères...

Prise par Bao

Mais lorsque nous arrivons au sommet, les nuages décident à nouveau de cacher le soleil couchant... Tandis que deux chamois s'enfuient en nous apercevant. J'en profite pour me pencher sur les fleurs qui colorent les prairies d'altitude... Cette orchidée rare est protégée, selon nos amis suisses!

Prise par Pascale

Un petit papillon se reposait parmi elles...

Prise par Pascale

Les jours grincheux se succèdent. Heureusement, les nuages n'ont pas que du mauvais: il suffit qu'ils s'ouvrent un instant pour ouvrir une porte vers un autre monde...et la magie opère!

Prise par Pascale

Les sous-bois moussus regorgent également de maisons de lutins et autres elfes et farfadets!

Prise par Pascale

Cette fois-ci, nous montons pour admirer l'aiguille de l'Argentine (être allés en Argentine ne nous suffisait pas ;-)), et l'autre face du grand Muvran! La montée, comme toujours, est rude, mais nous commençons à nous y habituer ;-) Nous nous retrouvons dans un pâturage de hauteur, au milieu d'un troupeau de vaches! Mais une fois la colline gravie, nous avons droit à une vue magnifique à 360°...

Prise par Pascale

Cette fois-ci, nous verrons le soleil couchant. Et quel soleil couchant! Sa lumière commence par se refléter dans le lac Léman, puis nous arrive directement, éclairant de rose-orange-rouge les montagnes aux environs...

Prise par Pascale

Et l'aiguille de l'Argentine de se parer d'une belle robe rose...

Prise par Pascale

Lorsque la lumière devient or et éclaire la colline de fleurs sur laquelle je suis perchée, me voilà en extase, ne sachant plus où donner de la tête, trébuchant, puis décidant de me consacrer aux fleurs si joliment liserées d'or... Et je me plais à intégrer les rayons lumineux dans l'image...

Prise par Pascale

Prise par Pascale

Le soleil disparaît alors dans le lac Léman... Nous descendons dans le noir, comme à notre habitude. Sauf que cette fois, il n'y a pas vraiment de chemin dans le pâturage, ce qui me vaut une belle gamelle dans une bouse de vache... Hmm! ;-)


Les genoux de Bao commencent à crier. Alors, le jour suivant, nous nous contentons de monter quelques mètres à un point de vue de l'autre côté de notre vallée habituelle... Qui nous gratifie d'un beau "twilight", ces lumières rosées-mauves-bleutées qui se déroulent après que le soleil ait disparu sous l'horizon...

Prise par Bao

Cette fois-ci, nous voulons voir des bouquetins. Et ils ont un repère: dans les montagnes au-dessus de Van d'en Haut. Nous entamons donc la montée, sous un ciel qui hésite entre la pluie et le beau temps (et nous fait hésiter du coup aussi!). Alors que lors des précédentes randonnées nous avions bénéficié d'une solitude bienvenue, cet endroit-ci est connu: les touristes s'enchaînent les uns après les autres. Heureusement, les heures tardives auxquelles nous montons font se réduire le flot de promeneurs. J'aime ces petites fleurs roses, aux allures de cactus, qui s'accrochent avec ténacité aux rochers...

Prise par Pascale

Nous avons monté un bon bout, sans voir un nez de bouquetin. Pas étonnant vu l'affluence! Ils doivent se réfugier plus haut. Découragés, nous décidons de redescendre, mais cette fois par un autre chemin. C'est là que nous l'avons vu... Le petit bouquetin était aussi curieux que nous. Je crois que si nous étions restés purement immobiles, il se serait désintéressé et serait parti. Mais le fait que nous ayons sorti notre appareil photo et que nous nous mettions à grimper sur la paroi d'en face (avec bien moins d'agilité que lui, que dis-je, avec lourdeur ;-)) pour avoir un meilleur angle de vue a eu le don de l'intriguer ;-) Il s'approchait même de nous, en mode "Mais qu'est-ce que vous faites? Je peux voir?" :-)

Prise par Pascale

C'est nous finalement qui sommes partis, l'obscurité devenant de plus en plus intense... Il nous a observés redescendre la pente avec beaucoup d'intérêt! Nous n'avons pas vu ses parents, mais ils ne devaient pas être bien loin...


Nous décidons de remonter à l'endroit de notre première balade, aux dents de Morcles. Le temps est menaçant, mais qu'à cela ne tienne: nous avons la bougeotte et l'appel des sommets. Nous nous arrêtons à nouveau à nos rochers préférés, cette fois pour un petit portrait-paysage...

Prise par Bao

Lorsque nous arrivons aux dents de Morcles, une mer de nuages s'est mise en marche, et après avoir envahi complètement la vallée, elle vient mordre les sommets... Des lueurs roses au loin indiquent que le soleil s'est couché.

Prise par Pascale

Et puis soudain, ce sont des éclairs qui envahissent le ciel à l'horizon... Nous redescendons précipitamment. La mer de nuages a tôt fait de nous engloutir, nous plongeant dans une ambiance ouatée et électrique. Nous descendons le plus vite possible, poursuivis par l'orage...et par la nuit qui tombe lentement. Pour une fois, les lampes de poche sont nécessaires: la lune ne peut plus jouer son rôle de veilleuse de nuit. Lorsque nous atteignons enfin notre voiture, après plus d'une heure de descente, nous pouvons enfin observer les éclairs tomber avec sérénité... La pluie se met à tomber, drue. Sur la route qui nous ramène à la vallée, les crapauds sont de sortie! La pluie fait des heureux...


Nous décidons de nous éloigner de notre vallée valaisanne pour monter du côté suisse-allemand, à Grindelwald, pour deux nuits de camping. Pour nous qui avons été logés-nourris chez notre amie suisse, nous voilà bien étonnés de découvrir les prix des campings en Suisse...deux fois plus élevés qu'en Belgique! Si les montagnes qui se jettent dans la vallée ont leur charme, nous découvrons vite que nous sommes tombés dans un gros piège à touristes (qui affluent par centaines de toutes les parties du monde...): on ne peut aller nulle part sans payer un transport en commun, à un prix tout simplement exorbitant. Vous prendrez bien un bus d'une demi-heure à 50 euros l'aller-retour? Ou un télésiège au modique prix de 60 euros? Ahem, d'accord. Et on ne peut pas y aller en voiture, au début de la balade? Ah non, la route est interdite. Si vous voulez y aller sans payer, il faudra commencer par marcher 2 à 3 heures. Avant d'arriver au début de la balade de 4h. Super. Pour nous qui voulons être au sommet au moment du coucher du soleil, ce n'est pas l'idéal... On l'aurait quand même fait, si la carte que nous avions reçue au camping ne nous avait pas induits en erreur, nous faisant croire que nous pourrions prendre le bus gratuitement. C'était uniquement le cas dans l'enceinte du village même... Ah oui, et c'était marqué où, au juste? Euh... Bref, un gros piège à touristes. Désespérés, nous nous sommes réfugiés dans les sous-bois moussus, où les fées-clochettes nous ont réinsufflé un peu d'énergie vitale...

Prise par Pascale

Il est temps pour nous de quitter la Suisse! Direction le sud de la France, pour de nouvelles aventures à suivre très prochainement :-)


Merci du fond du cœur à nos amis suisses! Nous reviendrons :-)


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