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Fjords de l'ouest et Snaefellsnes

Bien des choses se sont passées depuis notre dernier article. Jusqu’à présent, de nombreux campings proposaient une connexion internet sans fil mais ceux où nous avons séjourné depuis une semaine en étaient dépourvus. Nous sommes actuellement à Reykjavik après avoir visité les lieux suivants :

  • Breidavik et Latrabjarg (fjords du nord-ouest)

  • Reykholar (à la sortie des fjords du nord-ouest)

  • Hellisandur (péninsule du Snaefell, ouest)

  • Arkanes (ouest, nord de Reykjavik)

  • Camping de Skjol (ouest, sur le trajet dudit Cercle d’Or)

  • Reykjavik (ouest, d’où j’écris ces mots).

Notre itinéraire a été rythmé par les événements suivants :

  • la visite des régions (notamment de leurs cascades ; c’est un peu notre fil rouge)

  • la rencontre de l’association Seeds (Å“uvrant pour la protection des baleines)

  • la rencontre de la philosophe islandaise Gudbjorg Johannesdottir.

Plusieurs articles seront nécessaires pour raconter les choses. Dans celui-ci, je vais décrire essentiellement notre passage par le Snaefellsnes et le Cercle d'Or.

Le départ des fjords de l’ouest

La plupart des lieux naturels exigent que l’on y séjourne pendant une longue durée afin de pouvoir les rencontrer plus intimement et voir leurs humeurs selon le climat et les saisons. C’est en particulier le cas des régions naturelles de l’Islande. Nous n’avons pu explorer que quelques parcelles des fjords de l’ouest et devoir les quitter si vite alimente mon souhait d’y retourner à un moment futur, notamment pour m’immerger dans la région des falaises en pointes aigues de Latrabjarg. C’est une région à l’extrême ouest de l’Islande, où l’on a l’impression que le sol est incurvé vers le ciel au lieu de l’inverse. Les falaises se jettent dans l’océan comme des vagues figées dans un mouvement ascendant. Le climat a été peu propice pour la photo, c’est pourquoi nous ne livrons ici que peu d’images.

La petite silhouette en bas à droite, c'est Pascale !

Pascale tenait à montrer quelques habitants emblématiques de ces falaises...

Je bénis le fait que la péninsule du Hornstrandir, à l’extrême nord des fjords, soit encore fort inaccessible (il n’y a pas de routes pour voitures normales). L’existence de régions pareilles, même non visitées, alimente notre idéal d’une nature sauvage, et cet idéal en lui-même structure déjà notre rapport à la nature (nous y reviendrons avec l’interview de Gudbjorg Johannesdottir).

En quittant les fjords, nous faisons une halte à Reykholar, petite bourgade à proximité d’un lac où Pascale a abondamment côtoyé les oiseaux (tandis que je m’accroupissais sur des sources chaudes fumantes).

Notre athlète favori en pleine course

Un oiseau que Pascale trouve vraiment impressionnant... De quel oiseau s'agit-il ?

L'invasion d'une montagne par une vague de brume, sur le chemin vers le Snaefellsnes

La péninsule du Snaefell (Snaefellsnes)

Cette péninsule est dominée par un glacier, le Snaefellsjokull, qui rayonne sur la côte comme un seigneur sur ses terres.

Un panorama du Snaefelljokull (affichez l'image seule via le clic-droit pour voire le panorama en grande taille)

Le Snaefell vu depuis le sud, avec ses remarquables circonvolutions

Une vue sur les environs depuis le flanc du Snaefell

La texture du flanc, qui fascine Pascale

Ce fut un beau moment, et nous avons eu la chance d’assister à un ciel extraordinaire depuis un lieu charismatique (la plage de Londrangar, où les églises elfiques surgissent d’un sol de galets de lave noire).

Un moment magique pour moi : les vagues étaient puissantes, les rochers expressifs et la lumière parfaite

Le ciel déchaîné devant les yeux de Pascale

Comme nous étions toujours encore dans la nature durant la soirée (quand la plupart des touristes ont déjà rallié leur campement), nous avons eu la chance inouïe d’apercevoir (à deux reprises) des renards polaires ! Pas d’images à proposer, mais l’assurance que ces terres sont habitées !

Tout en bas de cette page, les amateurs d'images trouveront quelques clichés supplémentaires !

Akranes, point d’accès vers Reykjavik

Après le Snaefellsnes, nous avions un rendez-vous dans la région de Reykjavik avec la philosophe Gudbjorg Johannesdottir et avec l’association de volontariat Seeds qui sensibilise à la protection des baleines. Ceci fera l’objet d’un autre article, donc restez branchés ;-)

Pascale n'a toutefois pas manqué de voir l'expression du soleil couchant dans cet endroit :

Le Cercle d’Or

Le Cercle d’Or est le nom donné à l’itinéraire en boucle le plus réputé partant de Reykjavik. Les visiteurs du monde entier se déversent depuis l’aéroport de la capitale et embarquent dans des cars qui parcourent ce Cercle, souvent pour un « tour » de… UN jour ! Sur ce cercle figurent quelques célébrités « incontournables » : le parc national de Thingvellir (nous avons fait l’impasse dessus), les geysers Geysir et Strokkur et la cascade Gullfoss (réputée la plus belle d’Islande). Vous l’aurez compris : il est fort question de « réputation » et de « célébrité » dans ce lieu. Résultat : la région est devenue un « parc d’attractions » : nous nous sommes sentis comme à Walibi, avec les visiteurs (VRAIMENT nombreux… on se demande où est la nature) qui passent d’une « attraction » bien délimitée à une autre.

Comme toujours, sortir des sentiers battus est la clé pour retrouver de l’authenticité. L’exploration d’un sentier ardu et méconnu nous a fait découvrir trois cascades qui nous ont occupés bien des heures ! Mais comme Pascale n’a pas encore développé ses photos, elle ne m'a autorisé à livrer qu'une seule image en attendant ;-)

Oui, l'eau avait réellement cette couleur...

Nous nous déplaceront bientôt vers le sud du pays !

Ne manquez pas les prochains articles où il sera question des rencontres et réflexions plus philosophiques.

Et quelques clichés de plus pour terminer

Une vue sur une voisine du mont Snaefell, depuis un flanc du Snaefell

Le Snaefell avec un chapeau de brume

La région autour du Snaefell est essentiellement faite de champs de lave

Encore une vue depuis le flanc du Snaefell

En Islande, il n'y a pas que les grandes choses qui sont belles. Ici, une minuscule fleur dans la mousse recouvrant le sol de lave

Un petit compagnon durant une marche à proximité d'une cascade au Snaefellsnes

On ne se lasse jamais de ces couleurs...

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