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Voyager au Costa Rica

Dans cet article, je me concentrerai sur les aspects pratiques de notre voyage au Costa Rica, qui pourraient servir à de futurs voyageurs ! Les trois thèmes principaux seront donc les basiques « manger, dormir et se déplacer » :-) Avec deux petits points sur la santé et la langue en bonus.


De manière générale, nous avons trouvé le Costa Rica cher. Bien sûr, pas plus cher que les pays européens, mais ne vous attendez pas non plus au petit budget d’un voyage dans un pays comme le Bénin ou le Maroc. La raison ? Le Costa Rica est une destination touristique populaire pour les riches américains. Donc, si vous avez comme nous un petit budget, fuyez les formules touristiques et tentez de vivre « à la locale ».


Manger


Fuyez les restaurants pour touristes et dirigez-vous plutôt vers les « sodas » locales, sortes de petits restaurants, où l’on peut manger copieusement pour environ 5 à 6 euros par personne. Essayez les fameux « casados » : une assiette avec du riz, des haricots noirs, des légumes, des bananes plantain frites, et une viande au choix (poisson, poulet, etc.) ou pas de viande de tout, car les haricots sont déjà une excellente source de protéines (bonne nouvelle pour les végétariens !)! Délicieux !

Casado au poisson

Le petit déjeuner au Costa Rica est copieux et sain : traditionnellement, on trouvera du riz aux haricots noirs (dans une préparation différente), des bananes plantains frites, des œufs sur le plat ou en omelette, et du bacon si vous le désirez. Le tout accompagné d’un jus de fruits pressés, miam miam ! Quasi toutes les sodas proposent des petits déjeuners à un prix modique.


Si vous voulez cuisiner par vous-mêmes, cela vous coûtera encore moins cher. Mais ne tentez pas de reproduire les plats locaux, qui demandent une préparation très longue et périment assez rapidement : mieux vaut aller dans les sodas.


En moyenne, on peut se nourrir copieusement pour 10 euros par jour par personne, en alternant sodas et cuisine par soi-même.


Dormir


Si comme nous vous décidez de voyager durant la saison des pluies, prenez ce terme au sérieux : oui, il pleut, et pas une petite pluie belge, mais une grosse pluie tropicale bien violente ! Autrement dit, durant cette saison, il est quasi exclu de camper, sauf si la tente est elle-même en-dessous d’un abri ! Donc, vous devrez vous trouver une chambre. Et c’est là que nous avons trouvé les prix fort élevés. Le plus cher (dans ce que nous avons expérimenté, car bien sûr il y a toujours plus cher), ce sont les éco-lodges comme ceux de Hacienda Baru ou de Tirimbina, où une chambre double peut aller jusqu’à 90 dollars. Mais au moins, on sait que l’argent va pour une bonne cause. Ensuite viennent les hôtels proposant des cabinas, ou des chambres, dont le prix tourne autour de 50 dollars la nuit pour deux personnes. La formule dortoir, disponible par exemple à Rancho Burica, permet de faire des économies avec le lit à 15 dollars la nuit. Souvent, le petit déjeuner est compris dans les prix mentionnés.

Rancho Burica, Jungle Lodge

Nous nous en sommes sortis financièrement étant donné que nous logions sur les lieux où nous filmions, ce qui nous a permis d’obtenir des réductions. Par ailleurs, on doit une fière chandelle à Marie de Bouver qui nous a hébergés dans son salon durant presque la moitié de notre séjour ! J’oubliais : Airbnb permet également de faire des économies ! A San José, nous avons trouvé un chouette endroit pour 27 euros la nuit.


Se déplacer


Un conseil : n’ayez pas peur d’utiliser les bus, en tout cas ceux longue distance. Ils possèdent une soute où le chauffeur mettra vos valises, et des sièges confortables (un peu comme les autocars en Belgique). Laissez votre sac à main à vos pieds et vous n’aurez pas de problème ! Demandez au chauffeur de vous aider à trouver l’arrêt auquel vous devez sortir, ou à trouver le bon bus. Les bus ne sont pas chers et vous feront faire de belles économies ! Durant les longs trajets, le chauffeur fait des pauses à des sodas/magasins où on peut manger rapidement avant de repartir, et aller aux toilettes. Les bus de ville à San José sont utilisables avec un petit sac, mais pas avec des valises, car ils sont bourrés de monde.

Un bus de la compagnie Tracopa


Bon, pour trouver les horaires de bus, c’est casse-tête. Etant donné qu’il s’agit de plusieurs compagnies de bus privées, il n’y a pas de centralisation des horaires sur le net. Un conseil : demandez conseil à l’endroit où vous vous rendez (hôtel par exemple), ou aux locaux là où vous vous trouvez, et croisez l’information pour être sûrs de votre coup !


Pour rejoindre les gares de bus, nous avons utilisé Uber. Nous le préférons aux taxis officiels (ou non officiels) pour plusieurs raisons : le prix est calculé automatiquement et est payé en ligne (pas de transfert de cash donc), on peut noter le chauffeur sur l’application, l’application nous situe sur la carte (pas besoin donc de donner sa position au chauffeur par oral, pratique quand on ne parle pas bien l’espagnol), l’application nous permet d’encoder l’adresse où nous voulons aller, et les chauffeurs possèdent tous un GPS. Dernier gros avantage : en moyenne, cela revient deux fois moins cher qu’un taxi ! En plus, ils sont sympas ! Les défauts : il faut avoir un smartphone, et il faut supporter le harcèlement des chauffeurs de taxi jusqu’à ce que le chauffeur Uber nous trouve (ce qui n’est pas toujours gai).


Nous ne vous conseillons pas de prendre une voiture de location, tout simplement parce que la circulation à San José est terrible. Quasi aucune règle du code n’est respectée, c’est la loi de la jungle. D’ailleurs, les examens d’auto-école se font hors circulation ! ;-) Vive le paradoxe.


Si comme nous vous bougez beaucoup, comptez en moyenne 10 euros par jour et pour 2 personnes pour les trajets, bus et Uber compris (au plus vous êtes dans le Uber, au moins ce sera cher par personne of course).


Etre en bonne santé


Vous trouverez surtout les moustiques et autres bêtes qui piquent dans les forêts tropicales humides. Anti-moustiques, longues manches, mais il faudra vous faire une raison : vous serez quand même couvert de piqures ! La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas la malaria (à part à Limon). La mauvaise, c’est qu’il y a Zika, mais là toute l’Amérique centrale et latine est concernée…


L’eau est généralement potable, et je n’ai jamais eu d’indigestion (or mon ventre est ultra- sensible).


Parler

Avoir des bases d'espagnol est nécessaire si vous souhaitez voyager en bus ou manger dans des sodas. Et comme le dit Bao, il ne s'agit pas seulement de savoir poser une question, mais de savoir comprendre la réponse, ce qui est une autre paire de manches! Pour cela, je suis assez contente de mon apprentissage avec l'Assimil, que je vous recommande donc.


Quelques pièges de l'espagnol du Costa Rica:

Pour vous demander ce que vous voulez boire, le serveur vous dira: "Para tomar?" au lieu de "Para beber?" Au début je pensais qu'il me demandait si je voulais manger sur place ou emporter ;-)

Pour parler d'une voiture, ils utiliseront le mot "carro" (comme en portugais) et beaucoup moins "coche". Ne pas confondre avec "caro", qui signifie cher!


Voilà voilà, n’hésitez pas à nous contacter si vous avez d’autres questions pratiques !

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